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BTM-D avec le CIDR

Le CIDR est le partenaire « historique Â» de BTM-D. C'est grace à son expérience que BTM-D a construit son action.

 

L’appui  de BTM-D au C.I.D.R. permet principalement le lancement de nouvelles initiatives, avant qu'un relais soit pris par des financeurs institutionnels.

 

Après avoir soutenu la mise en place d'une filière de plantes médicinales au Népal, puis d'ESOP de transformation du soja au Togo ( entreprise Soja Nyo) et du riz au Burkina Faso permettant la structuration d'une filière de commercialisation au profit des producteurs, BTM-D a soutenu en 2011-2012 l'essaimage de ce type de démarche de l'Afrique de l'Ouest vers Madagascar: soutien à une étude sur les filières économiques,nord-ouest Madagascar  ( 6 000 €).

 

Le CIDR a participé, sur notre initiative, à la rencontre sur le capital risque solidaire orgnaisé par IéS

 

L'orientation actuelle est de participer à la mise en place et au financement d'un fonds d'investissement solidaire, le CRESA, créé en décembre 2014.

Les ESOP

 

Le CIDR et ses partenaires, des ONG bénino-togolaise, burkinabé et malienne, ont mis au point ces 10 dernières années un modèle de développement de l’agriculture familiale basé sur la création d’entreprises: les Entreprises de Services et Organisations de Producteurs « ESOP Â».

Les ESOP sont de petites entreprises de transformation qui contractualisent avec les petits producteurs agricoles pour acheter une matière première agricole, qui transforment cette matière première agricole et qui commercialisent ensuite le produit transformé sur le marché local ou national. Elles travaillent principalement, pour l’instant,  sur trois filières : le lait, le soja et le riz.

Les plus anciennes ESOP ont été créées en 1996 et en 2013, on compte 43 entreprises dont 21 sont formalisées en Sarl ; elles sont situées au Mali (8) au Burkina-Faso (9) au Togo (16) et au Bénin (10).
La plupart des ESOP ont un chiffre d’affaires annuel compris entre 50 à 100 millions de FCFA, emploient environ 5 personnes à temps plein plus 10 à 30 saisonniers pour les activités de tri (soja et riz) ou l’achat et la distribution du lait.
Une ESOP contractualise  avec des producteurs agricoles, en général entre 300 et 600, situés dans un rayon de 50 km autour de l’entreprise.

Les ESOP sont appuyées au démarrage par un apport financier en fonds propres (capital) et en compte courant qui leur permet d’acheter le premier stock de matière première et les équipements de transformation.
A partir de la deuxième année, elles financent l’augmentation du besoin en fonds de roulement (stock de matière première) par des crédits auprès d’Institutions de micro finance ou de banques.

 

Le CRESA

 

 

Fort de l’expérience ESOP, le CIDR a imaginé un outil de développement pérenne qui consiste à créer « un fonds d’amorçage » ou un « incubateur » dont l’objectif est de démultiplier la création de ce type d’entreprises et ainsi être moins dépendant du financement des bailleurs ou des programmes. Cet outil est dénommé « Capital Risque pour l’Entrepreneuriat dans le Secteur Agroalimentaire Â» (CRESA).

 

A la création du CRESA, le capital et les comptes courants détenus par le CIDR et les ONG partenaires dans les  ESOP les plus créatrices de valeurs économiques, financières et sociales seront apportées au CRESA. 

 

L' actionnariat du CRESA comprend le CIDR, maître d’œuvre du CRESA, un partenaire local togolais (ETD)et Bigorre Tiers Monde Développement. D'autres partenaires locaux, des associations ou fondations qui ont réalisé ou réalisent des transferts financiers aux ESOP, des clients des ESOP, des investisseurs financiers sociaux pourront compléter ce capital. Le CIDR conservera une minorité de blocage au sein du CRESA pour éviter toute dérive notamment d’ultra-financiarisation du projet.

 

L' Objectif du CRESA est d'accompagner 60 nouvelles entreprises d’ici 5 ans. La formalisation du CRESA a débuté en octobre 2014.

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